Mais que c'est-il passé ce Lundi à l'Intermarché Luchon Moustajon ?

Le directeur d'Intermarché Luchon/Moustajon (SA Neige) n'ayant pas tenu sa promesse de présenter les excuses de ses employés suite à la déplorable affaire du 18 Juin 2018 impliquant son personnel qui a de drôles de manières de régler les litiges commerciaux, nous publions cette histoire afin de mettre en garde les populations contre les pratiques douteuses de certains commerçants et leur éviter bien des ennuis en cas de contestation.

Précisons toutefois qu'Intermarché Luchon/Moustajon n'est jusqu'à preuve du contraire pas concerné  par cette première phrase et nous nous contenterons de parler de la gestion du dossier.

Nouveau !

L'intégralité de l'évolution de cette triste affaire est désormais consultable à cette URL

https://luchon-actif.eu/intermarche

Genèse de l'affaire

Un client luchonnais loue à cette enseigne un véhicule pour quelques heures.

Lors de la restitution, la préposée à l'accueil lors de l'état des lieux de retour tente de mettre sur le dos du client des dommages imaginaires.

Devant les vigoureuses dénégation du client absolument sûr de lui , ladite employée gère assez piteusement le dossier allant même, peut-être pour se "couvrir", jusqu'à lancer à son encontre de graves accusations infondées à la gendarmerie qui a recueilli ses doléances dans une "main courante".

Acte I

L'employée dans un premier temps, tout en insistant "lourdement" sur les possibilités de dommages et accusant son client de "mauvaise foi"  refuse de restituer la caution, d'ouvrir un litige et, sur l'insistance du client contacte sa hiérarchie. Jusque là, tout va bien.

Mais cela commence à traîner en longueur et le client, fatigué d'autant plus qu'il se déplace avec des béquilles, s'impatiente d'autant plus qu'il se sent piégé (caution de 1000 Euros tout de même) et la conversation s'envenime.

Devant le peu de célérité de l'employée le client fait acte, si le problème n’est pas réglé plus rapidement, de raconter l’histoire sur son site internet et prends quelques photos du véhicule malgré l'interdiction de la préposée qui commence à se sentit mal à l'aise.

Nouvelle attente, conciliabules de couloir avec la hiérarchie et là miracle, cette dernière accepte de rembourser la caution et de se donner deux jours pour étudier le dossier.

Néanmoins, l’employée refuse de donner copie de l'état des lieux et le contact du service de réclamation qu'il veut saisir car il trouve anormal d'avoir été traité de la sorte. Sur son insistance, il n'obtiendra qu'un nom et un numéro de téléphone sans qu'on lui précise de qui il s'agit.

Sa caution lui est restituée, il paye sa facture, mais il a fallu encore attendre et la préposée tarde encore à le libérer tout en élevant la voix prétendant avoir été agressée.

Acte II

Fatigué mais heureux d'avoir récupéré son chèque, le client rentre chez lui et reçoit un coup de téléphone de la gendarmerie qui lui signale avoir reçu ce jour l'employée très choquée et en pleurs qui "n'a pas déposé une plainte [à l'égard du client]" mais déposé simplement "une main courante" car prétend avoir été "menacée de se faire virer" et "craignait des coups de béquilles" (sic).

Le gendarme voulait savoir ce qui s'était passé.

Le client raconte et, plaidant sa bonne foi, propose au gendarme de tout simplement visionner les enregistrements des caméra de surveillances pour se convaincre de la réalité de l'algarade mais cela n'avait pas l'air de convaincre.

Ce qui l'intéressait plutôt était mon intention de publier cette histoire sur Internet (je suis le client en question) et j'ai eu droit à une sévère mise en garde contre le danger de la diffamation de façon de plus en plus musclée ce qui m'a fait mettre un terme à la conversation car je me trouvais dans ce contexte plus dans la peau d'une victime que dans celle d'un agresseur même présumé.

Acte III

Le lendemain, c'est le directeur d'intermarché Luchon/Moustajon qui m'appelle me confirmant que, "le doute bénéficiant toujours au client", le dossier était clos question litige concernant la location du véhicule.

Par contre, avec exactement les mêmes termes que le gendarme, l'état "choqué" de l'employée "en pleurs" est revenu sur le tapis et il avait un employé témoin qui parlait de menaces de coups de béquilles.

Ici, cela a été plus simple qu'avec le gendarme et je lui ais proposé de visionner les bandes du système de sécurité du magasin qui sans doute n'a pas manqué d'enregistrer la scène d'autant plus qu'elle se passait sous l’œil  d'une caméra judicieusement postée à l'accueil.

Notons que je suis étonné que cela ne soit pas la première chose qu'il ait faite avant d'appeler un client chez lui pour savoir ce qu'il s'était passé.

Il y aurait vu que ces histoires d'agression ne tiennent pas debout et que la crédibilité de son employée qui de plus a si mal géré le dossier était bien entamée et l'ai mis en garde contre les faux témoignages des employés solidaires qui prennent des risques en allant raconter aux gendarmes des mensonges et que cela pourrait aller très loin en cas de procès.

Là, le directeur a compris que la mauvaise foi avait changée de camp, reconnu que son employée avait commis une boulette, et je n'ai même pas pensé à ce moment à lui dire que si son  employée s'était sentit agressée, pourquoi n'avait-elle pas immédiatement appelé la sécurité, pourquoi n'a-t-elle pas porté plainte et surtout comment ce fait-il que ce ne soit pas Intermarché qui se rende à la gendarmerie.

Bref, le ton de la conversation étant devenu raisonnable puisque le directeur reconnaissant un manquement de son personnel, j'acceptais de différer la publication de ce que vous lisez en ce moment mais par contre que je voulais des excuses et que la gendarmerie me confirme qu'il s'agissait d'une "erreur".

Trois jours après je n'ai pas mes excuses, le contentieux n’est pas réglé et je passe pour une truffe aux yeux de la maréchaussée qui désormais me regarde comme un délinquant ordinaire.

Tout ça parce qu'une employée "éplorée" qui a fait une grosse bêtise a été porter à mon encontre de très graves accusations qui ne sont pas une simple diffamation mais des faits gravissimes quand on va vers les forces de l'ordre dénoncer mensongèrement quoi que ce soit.

Dénonciation calomnieuse

" La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d'un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l'on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu'elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d'y donner suite ou de saisir l'autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l'employeur de la personne dénoncée, est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende.
La fausseté du fait dénoncé résulte nécessairement de la décision, devenue définitive, d'acquittement, de relaxe ou de non-lieu déclarant que la réalité du fait n'est pas établie ou que celui-ci n'est pas imputable à la personne dénoncée
.

Si j'ai demandé des excuses de la part de l'employée désormais controversée, ce n’est pas par pure vengeance de cour de récréation mais pour donner à Intermarché une chance de sortir de la crise par le haut car cette affaire n’est pas terminée.

Voici la perche que j'ai tendu à Monsieur le directeur d'intermarché Luchon/Moustajon

"Toutefois, le faux témoin ne sera pas puni si, spontanément, il rétracte son faux témoignage avant la décision mettant fin à la procédure rendue par la juridiction d'instruction ou par la juridiction de jugement."
https://justice.ooreka.fr/astuce/voir/610833/faux-temoignage

Monsieur le Directeur,

Nous somme maintenant à deux doigts d'entrer dans une procédure judiciaire et, comme je vous l'ai précisé au téléphone, j'ai à mon crédit plus de vrais arguments que les faux de votre employée pour vous emmener en justice.

Vous auriez dû tenir votre promesse de liquider cette affaire et je ne sais pas maintenant jusqu'où cela va aller.

Les erreurs, ce sont les employées de votre société qui les on faites et votre société en a la responsabilité.

Rappel des faits

- Pourquoi cette employée a-t-elle saisie la gendarmerie avec de fausses allégations et n'a-elle pas déposé une plainte en bonne et due forme si elle s’estimait outragée ?
- Pourquoi n'a-elle pas appelée la sécurité  du magasin si elle se sentait agressée ?
- Pourquoi a-t-elle refusé de donner un double du constat d'état des lieux au client ?
- Pourquoi le personnel d'Intermarché a-t-il refusé de donner au client le contact du service de réclamation prétendant "qu'il le trouverait sur internet" ?
- Pourquoi c’est l'employée en personne qui a été à la gendarmerie et non la société gérant Intermarché elle-même ?
- Comment la direction d'Intermarché va-t-elle gérer cette affaire maintenant ?

Question subsidiaire

Il y a-il eu un déplacement "physique" à la gendarmerie et dépôt d'une "main courante" (qui n'existe pas à ma connaissance chez ces militaires") comme me l'a affirmé le gendarme ou cette affaire s'est-elle traitée par téléphone avec la brigade de Luchon ?

Au cas où, cette histoire ne serait qu'une vaste fumisterie dont je suis la victime et la réponse écrite de Monsieur le Directeur interpellé par ce document éclairera nos lecteurs sur la véracité de toute cette affaire.

J'accorde d'avance un droit de réponse à Intermarché si il désirait éclaircir certains points.

Affaire à suivre...

Jack Paloque-Berges

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